Madharva

de Mathieu Rivero

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Une enquête pour venger une chanteuse cyborg, un détective qui se heurte à tous les murs et une plongée dans la tension artistique, voilà la recette de Madharva, le roman cyberpunk de Mathieu Rivero.

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Le roman

 

Ancien Casque Noir, enquêteur chevronné, hackeur sur les bords, David De Vries fait parfois de mauvais choix. Accepter de traquer les agresseurs de Madharva, la chanteuse cyborg la plus populaire du moment, entre dans cette catégorie.

Se plonger au sein du conflit qui oppose transhumanistes et gardiens du corps, également.

Dans le clair-obscur urbain, au milieu d'une enquête qui poussera David contre tous les murs, clignote au loin un néon : l'Art.

Suivrez-vous la voix de Madharva ?

 

Pour avoir le mot de l'éditeur, c'est ici !

Mathieu Rivero est romancier, nouvelliste, traducteur et chroniqueur dans le domaine du jeu de société.

Quand il n'écrit pas, il aime probablement faire des tartes aux quetsches, même si cela reste à prouver.

Madharva est la réédition augmentée de la Voix Brisée de Madharva, paru chez Walrus en numérique et Rivière Blanche en papier.

 


Iels en parlent :

Pour achever de vous convaincre, retrouvez l'avis :

- D'Au pays des cave trolls

"Madharva offre ainsi un moment de lecture détente sous fond de questionnement sur le transhumanisme et les augmentations cybernétiques."

- De Chut... Maman Lit

"Au final, Madharva me semble un roman idéal pour découvrir le cyberpunk. Un récit en forme de polar dans l'industrie de la musique posant beaucoup de pistes de réflexion sur notre société et notre rapport à l'autre mais aussi à l'art. Une très bonne lecture pour un roman court tout en tension qui m'a bien scotché tout le long de ma lecture et un auteur que j'aurais plaisir à lire à nouveau. Encore une fois, on peut faire confiance aux éditions Projets Sillex pour nous proposer un texte de qualité."

- De Fruit Reader

" L’intrigue est intéressante, rythmée et [possède] un bon rythme. "

- De l'Imaginaria (à propos de l'ancienne édition)

"Les + : Un style toujours aussi précis, concis, maîtrisé, qui embarque le lecteur avec lui de la première à la dernière ligne. Des personnages crédibles et attachants, une histoire qui se tient et pose des questions tout à fait actuelles.

Les – : Comme souvent avec les coups de coeur, il n’y en a pas (et c’est même à ça qu’on les reconnaît !)."

- De la Faquinade (à propos de l'ancienne édition)

"Par un retour aux sources mêmes de ce qu’est l’esprit cyber, la désillusion profonde et les atmosphères urbaines angoissantes, le roman opère une formidable synthèse entre deux éléments qui étaient faits pour se rencontrer et s’entendre : la culture cyberpunk et la génération Y."


Nous n'avons qu'une chose à vous dire...

… Vous êtes géniaux !

Merci à chacun d'entre vous, contributeurs, visiteurs de passage qui avez relayé la campagne ou simples curieux !

Madharva va voir le jour, et c'est grâce à vous ! Toute l'équipe de Sillex vous remercie et poursuit le travail acharné pour vous proposer le plus bel ouvrage !

J'espère que cette virée à pleine course dans la vie de David et de Madharva vous plaira : nous, on parie que oui !

Sur ce, on se remet au travail, il paraît que dans l'ombre on planche sur des paliers secrets pour vous en mettre plein les yeux wink

Publié le 24 avr. 2019 par Nicolas MARTI


Pourquoi écrire du cyberpunk ?

C’est une question qu’on me pose souvent avec l’imaginaire de façon générale, et qui m’intéresse. Il y a un volet politique (intéressant) et un coté esthétique (fun). Je vais essayer de couvrir les deux.

 

Il fa falloir un peu parler de ce qu’est le cyberpunk. On pensera, d’avance, à Blade Runner, à Matrix (et au Neuromancien de Gibson). Quels sont ses tropes, et qu’est-ce qui ressort dans le roman ? La technologie au service du contrôle, le pouvoir des entreprises qui dépasse celui des états, la lutte de l’individu contre l’oppression (des corporations) : voilà les thèmes que vous pourrez retrouver dans tout bon ouvrage de cyberpunk écrit à l’âge d’or du genre, soit dans les années 70-80. Mais la révolution numérique est là, depuis l’avènement de l’internet privé. On assiste à un contrôle toujours plus fort des entreprises (et des états). Disons que Facebook, Google et autres Amazon collectent toujours plus de données, génèrent toujours plus de profit, mais ne paient pas forcément leurs taxes.

 

Bref, le cyberpunk, c’était hier.

 

Ça n’aboutit pas, comme le prophétisaient les gens dans les années 80, à un avenir sombre, ultra-violent, avec un ciel « comme la neige d’un écran cathodique » (pour citer la première phrase de Neuromancien). De belles choses se passent aussi. Le monde n’aura a priori jamais été aussi sûr, les progrès sociaux et technologiques semblent profiter à tous (même si les millenials ont pris la crise de 2008 de plein fouet dans la tronche et bizarrement leur pouvoir d’achat – de facto, leur niveau de vie – en a pris un coup), les initiatives militantes n’ont jamais été aussi faciles à organiser. Bref, la dystopie, c’est aujourd’hui, mais ce n’est pas aussi noir que prévu : l’humanité existe encore, gigote, malgré le contrôle grandissant. Le langage marketing, le jargon d’entreprise est une novlangue / un néoparler hermétique (pour ces termes, lisez 1984 d’Orwell, qui serait presque un précurseur du cyberpunk) qui prouve la véracité des prédictions orwelliennes, mais qui montre aussi qu’elles sont un peu exagérées. La science-fiction est importante parce qu’elle est ce témoin, ce signal d’alarme qu’on imagine des choses (souvent terribles). (Notez que je ne me compare pas à Orwell. J’aurais pas la prétention.)

 

Du coup, on assiste à une vague de cyberpunk… différent. De genre pessimiste, cynique, on en passe à un contexte propice à parler des thèmes de la place de l’individu dans la société. À des futurs moins noirs et plus en nuances, où les corpos essaient parfois d’être moins mauvaises qu’à l’accoutumée (hein, Google, on te regarde là). Un miroir d’aujourd’hui, en exacerbé, en fantasmé.

 

Faire du cyber, c’est « facile » : plus besoin ou presque d’imaginer la technologie et ses dérives, on y est. Faire du punk, en revanche, est plus délicat. Le punk conteste, nie, détruit ? Bon. On voit qu’aujourd’hui, rejeter la technologie en bloc n’est pas une option intéressante : elle bénéficie trop à l’humanité. Donc le punk s’attaque à un aspect particulier, à une dérive précise.

 

Et j’ai toujours trouvé le cyberpunk fun. Marrant quand il est rétro, comme William Gibson qui imagine internet dans ses dérives les plus sauvages, mais avec des téléphones filaires et des écrans cathodiques (haha), mais aussi marrant quand le côté cyber est complètement décuplé. Minority Report – le film – donne une représentation assez géniale de la technologie. Carbone Modifié – aaah, tellement bien ! – est sombre mais laisse entrevoir des choses folles hors du sérieux de l’intrigue. L’univers Android, développé par Fantasy Flight Games pour sa gamme de jeux, est follement coloré, dans le réseau ou dans le monde réel.

 

Vu que le cyberpunk ne marchait pas tout seul et que je voulais une intrigue fun (et pas un traité politique), il fallait que je rajoute des éléments pour rajouter du goût. Genre j’avais un gâteau au yaourt (le cyberpunk) et je voulais un truc plus goûtu. Donc j’ai rajouté des pommes. Ou des poires. Chais pas mais ça a du goût.

 

Et ces fruits qui viennent se combiner au roman, c’est le côté polar de Madharva. Plus précisément, du hard boiled. En gros avec un détective un peu dur, plus roman noir qu’autre chose. Et David, le protagoniste, est ce genre de personnage qui fonce dans les murs, et qui réfléchit après. Le type a quand même fait des études politiques parce qu’anarchiste au dernier degré et s’est engagé dans une force militaire internationale (les Casques Noirs) avant de devenir détective. Bon, ça brosse le tableau et ça promet de l’action. Le seul souci, c’est que détective, même aujourd’hui, c’est quand même beaucoup zoner sur Internet pour trouver les infos dont on a besoin.

 

Pour le « comment c’est venu », eh bien l’idée de faire du cyberpunk est arrivée. Puis celle de mélanger au polar. Puis Madharva. Puis David. Le reste a suivi assez vite après ça.

 

Voilà pour cet update sur « Pourquoi du cyberpunk ? », et j’espère que cela vous aura plu de voir l’envers (un brin sérieux) du décor.

Publié le 14 avr. 2019 par Nicolas MARTI


Madharva : un lolcat.

On pose souvent à un auteur la question d’où lui vient son inspiration. Même si la pulsion, le souffle, l’envie de raconter, peuvent être difficiles à expliquer, ce n’est pas forcément eux qui sont les plus intéressants à décortiquer, à mon humble avis. Les influences, et leur traitement, l’architecture de la pensée, elles, me semblent beaucoup plus pertinentes.

 

Avant toute chose, s’il vous plaît, ne complexez pas sur votre culture. On n’a pas tous les mêmes références, et ce n’est pas parce que vous n’avez pas consommé les œuvres que je cite que vous êtes inculte. Je suis prêt à parier que vous avez lu, vu et joué à des trucs que je ne connais absolument pas. Et c’est bien. C’est la diversité. Prenez ça pour une liste de recommandations, à la rigueur ! smiley

 

Je crois qu’une des influences les plus prégnantes est Deus Ex. Série de jeux vidéo avec des augmentés et des illuminatis qui dominent le monde (haha), Deus Ex a toujours proposé de belles situations humaines, ne s’est pas morfondu dans l’action pure. Et Deus Ex : Human Revolution (le troisième, quoi), posait la question du rejet des augmentations. Étant assez curieux et assez fan de sciences médicales (je crois que si je n’avais pas poursuivi un cursus de littéraire, je bosserais quelque part dans la santé aujourd’hui), ça m’a interpellé. Ça, un contraste frappant : je lisais des articles sur le tristement célèbre Oscar Pistorius, un champion des Jeux Olympiques avec des prothèses super-efficaces pour le sprint, mais moins pour la vie de tous les jours. Et, peu après, je marchais dans la rue aux côtés d’un vieux monsieur dont la prothèse de jambe grinçait affreusement, lui donnait une démarche gauche. Le contraste entre les moyens de Pistorius et ceux de ce monsieur était une chose, et l’idée de l’hyperspécialisation méritait d’être explorée.

 

Après ça, j’ai beaucoup réfléchi. En fait, j’ai aimé beaucoup d’œuvres avec des augmentés, ou d’œuvres où le rapport au corps est traité. Full Metal Alchemist, pour une œuvre plus fantasy et moins SF que le reste des inspirations, est intéressant. Edward modifie son bras en permanence (souvent pour se mettre sur la gueule avec les gens, on est dans un shônen, après tout), répare ou utilise celui d’Alphonse quasiment à l’envi. Le corps est reconsidéré comme une masse de matières animée par un dessein (et un schéma trop complexe pour l’alchimie).

 

Carbone Modifié (le bouquin, je suis un hipster d’avant la série Netflix), lui, traitait de la dissociation entre corps et esprit. Encore intéressant.

 

Enfin, j’aime bien Perfect Blue. Un film d’animation sur une chanteuse, Mima, qui a quelques soucis, intérieurement comme extérieurement. Perfect Blue n’est absolument pas un film de science-fiction, mais c’est là toute la beauté des choses. Le vacillement de l’être (comme dans La Moustache d’Emmanuel Carrère), ajouté à l’image de la célébrité et la pression sociale sur l’accomplissement personnel… ça me parlait.

 

Ghost in the Shell (les films, mais aussi la série, sous-titrée Stand Alone Complex), pour des raisons différentes. Le film (d’animation, pas encore vu le remake avec Scarlett Johansson et le roman date de bien avant) est un chef d’œuvre. La série parle d’information, de désinformation, de hackers… miam ! Labyrinthique au début, elle devient complètement limpide lors d’un twist de génie.

 

La liste d’inspirations pourrait être longue et je ne vais pas tout énumérer (par paresse ou par crainte d’ennuyer).

 

Je crois qu’un auteur est réceptif aux idées. Il se nourrit de beaucoup de sources extérieures : autres romans, films, jeux, gens de la vraie vie, paysages, impressions. Parfois consciemment, parfois non. Puis nous confrontons ces idées avec ce que nous pensons, avec l’histoire que nous voulons raconter, et nous racontons ensuite. Cela vaut aussi pour le style d’écriture : je m’émerveille toujours des petites trouvailles de langage derrière un dialogue de film ou derrière une description de roman ou de nouvelle. Je crois qu’au fond, on crée sur la base de. On ne crée pas à partir de rien, on s’appuie plutôt sur les œuvres existantes, comme si chaque œuvre était un mème géant. Comme un lolcat, oui, mais en plus complexe, plus (trop ?) sérieux (parfois) (souvent) (rayez les mentions inutiles) (pas sur votre écran svp, juste dans votre tête).

 

Bref. Madharva est un lolcat. Merci d’avoir lu, et n’hésitez pas à donner votre avis !

 

Mathieu Rivero

Publié le 29 mars 2019 par Nicolas MARTI


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